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Berry Global GroupRapport Annuel 2009 IMAFLEX À la recherche de l’excellence DANS TOUTES LES ENTREPRISES PROSPÈRES, LA CLÉ DU SUCCÈS RÉSIDE DANS LA MAÎTRISE DE TROIS PRINCIPES DE GESTION : > L’ENGAGEMENT ENVERS LE CLIENT > UNE VISION CLAIRE DES OBJECTIFS > DES ACTIONS PRISES AU MOMENT PROPICE NOTRE ÉQUIPE DE DIRECTION CONNAÎT, COMPREND ET VIT EN ACCORD AVEC CES PRINCIPES ESSENTIELS EN AFFAIRES. Exercice terminé Exercice terminé Exercice terminé Exercice terminé Exercice terminé le 31 décembre 2005 le 31 décembre 2009 le 31 décembre 2008 le 31 décembre 2007 le 31 décembre 2006 46 840 $ 51 775 $ (56) (0,002) 1 176 3 822 0,102 6 525 22 900 39 301 13 717 18 130 (131) (0,003) 1 454 3 707 0,099 6 447 25 056 40 272 15 604 18 186 49 818 $ 3 793 0,110 5 545 7 572 0,220 9 745 16 079 36 843 9 738 18 317 F A I T S S A I L L A N T S RAPPORT ANNUEL – 2009 ($ milliers, sauf données par action) Exploitation Chiffre d’affaires Bénéfice (perte) net(te) Bénéfice (perte) net par action BAIT (1) BAITDA (2) BAITA par action 48 190 $ (403) (0,010) 420 3 512 0,089 54 570 $ (2 091) (0,056) (495) 2 901 0,078 Situation financière Fonds de roulement Immobilisations Total de l’actif Total de la dette à long terme (y compris contrats de location-acquisition) Capitaux propres 4 469 16 631 35 515 7 196 15 994 (1) Bénéfice avant intérêts et taxes (2) Bénéfice avant intérêts, taxes, dépréciation et amortissement 4 950 20 337 39 468 11 250 16 591 CHIFFRE D’AFFAIRES (en millions de dollars) 54,6 51,8 49,8 46,8 48,2 39,1 36,1 29,2 24,4 20,6 16,3 10,8 A A A B C C C C C C C C 1999 2000 2001 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 55,0 54,0 53,0 51,5 50,0 41,5 39,0 37,5 36,0 34,5 33,0 31,5 30,0 28,5 27,0 25,5 24,0 22,5 21,0 19,5 18,0 16,5 12,0 10,5 9,0 7,5 0 A Représente l’exercice terminé le 31 janvier. B Représente une période de onze mois arrêtée le 31 décembre. C Représente l’exercice terminé le 31 décembre. 1 R A P P O R T À N O S A C T I O N N A I R E S RAPPORT ANNUEL – 2009 Les attentes de meilleures conditions du marché dans notre industrie en 2009 ont été affectées par les nombreuses et plus grandes compagnies dans notre secteur de l’économie qui ont cherché une protection contre la faillite, ou ont fusionné des entités pour baisser les structures de coûts et ce, dans l’espoir de devenir profitables. Cette stratégie en meilleure condition économique aurait permis la réalisation des attentes et bien que plusieurs ont agi de cette façon pour conserver leur part de marché et ainsi créer une baisse supplémentaire sur des prix non convenables à la rentabilité. À travers tout ce chaos, en certains cas prévus et d’autres pas, la direction s’est fixée comme objectif de réduire ses coûts opérationnels et ce dans le but de permettre la rentabilité et la viabilité de la société pour les années à venir. Malgré l’impossibilité de réaliser nos buts ultimes en 2009, les résultats pour l’année, dans le climat actuel d’incertitude et de guerres des prix qui sont survenus, nous encouragent suffisamment pour nous permettre d’anticiper davantage d’améliorations en 2010. Notre optimisme est fondé sur une dette moindre, sur des coûts opérationnels moindres suite à nos nombreuses décisions prises aux cours des deux dernières années et les nombreux projets par lesquels nous nous sommes engagés à chercher et réaliser dans des marchés « niche » qui sont le noyau de l’entreprise. En préparation pour la croissance anticipée la direction a décidé, avec l’approbation unanime du Conseil d’Administration, qu’il y aurait seulement deux entités juridiques, plutôt que trois; Imaflex Inc. et Imaflex USA. Le premier janvier 2010, Canslit Inc. est devenue une division d’Imaflex Inc. En juillet de 2009 Imaflex Inc. a converti son prêt en investissement dans Imaflex USA. Ceci avait pour objectif de réduire les énormes effets des fluctuations du taux de change, qui en définitive avait un impact important sur les résultats des entités canadiennes. Ainsi la direction a non seulement atteint ses objectifs à court terme de réduction de coûts en réduisant ses honoraires professionnels, mais prépare la société à la réalisation de ses projets envisagés exigeant une démarcation nationale claire sur l’entité et ses produits. L’emphase pour 2010 est, comme il en a toujours été, d’assurer que si et quand la situation se présentera de pouvoir améliorer la valeur de la part des actionnaires, nous serons prêts. Les cinq dernières années ont été passées avec succès en navigant à travers les bourbiers de problèmes d’équipements et en s’occupant ensuite du changement constant et de la dégradation des conditions du marché. Non seulement avons-nous survécu à ces embûches, nous sommes maintenant enfin positionnés, si l’opportunité devait se présenter ou être créée, pour profiter des nombreuses opportunités que cette baisse économique a créées. Notre équipe d’administration, nos employés et nos systèmes, nous fournissent l’assurance que nous réaliserons ces buts. Pour terminer et comme c’est toujours le cas, je remercie toute notre équipe, la direction, les employés et nos directeurs de créer ces conditions de succès. Joseph Abbandonato Président et chef de la direction 2 I N F O R M A T I O N F I N A N C I E R E T R I M E S T R I E L L E ($ milliers, sauf donnees par action) RAPPORT ANNUEL – 2009 VENTES BÉNÉFICE (PERTE) NET(TE) 2008 12 114 $ 14 014 $ 13 976 $ 14 466 $ 54 570 $ 2009 644 $ 79 $ (468) $ (658) $ (403) $ 2008 (476) $ (281) $ (586) $ (748) $ (2 091) $ BAIIA BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTION Premier trimestre Deuxième trimestre Troisième trimestre Quatrième trimestre Premier trimestre Deuxième trimestre Troisième trimestre Quatrième trimestre 2009 13 811 $ 12 384 $ 11 914 $ 10 081 $ 48 190 $ 2009 1 833 $ 1 162 $ 327 $ 190 $ 2008 822 $ 777 $ 388 $ 914 $ 3 512 $ 2 901 $ 2009 0,016 $ 0,002 $ (0,012) $ (0,016) $ (0,010) $ 2008 (0,013) $ (0,007) $ (0,016) $ (0,020) $ (0,056) $ 3 R A P P O R T D E G E S T I O N RAPPORT ANNUEL – 2009 L’objectif de ce RDG, comme les autorités réglementaires le requièrent, est d’expliquer le point de vue de la direction sur la performance passée et les perspectives d’avenir d’Imaflex inc. (la « Société »). Le RDG a également pour but d’améliorer la compréhension des états financiers consolidés et de leurs notes afférentes. Veuillez vous référer aux états financiers consolidés et vérifiés pour l’année terminée le 31 décembre 2009 lors de la lecture de ce RDG. Dans le cadre du présent document, sauf indication contraire, toutes les données financières sont établies d’après les principes comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR »). Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. Dans ce RDG, nous utilisons une mesure non conforme aux PCGR. Pour une description complète de cette mesure, veuillez consulter la section « Mesure non conforme aux PCGR », dans le présent document. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la société et sa division Les Emballages Canguard (« Canguard ») et de ses filiales en propriété exclusive, Canslit inc. (« Canslit ») et Imaflex USA, inc. (« Imaflex USA »). Afin de faciliter la lecture de ce rapport, les termes « Imaflex », « Société », « nous », « notre » et « nos » désignent Imaflex inc. et ses filiales. Ce RDG est préparé en conformité avec les formulaires « Règlement 51-102 » et « Formulaire 51-102F1 » et a été approuvé par le conseil d’administration avant sa parution. Les états financiers consolidés ont été vérifiés par Deloitte & Touche s.r.l., les vérificateurs de la société. DÉCLARATIONS PROSPECTIVES À l’occasion, nous faisons des déclarations prospectives, au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les règles d’exonération de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario). Nous pouvons faire des déclarations dans le présent document, dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation, dans des rapports aux actionnaires et dans d’autres communications. Ces déclarations prospectives comprennent, notamment des déclarations relatives aux affaires et à la performance financière anticipée de la société. Les mots « peuvent », « pourraient », « devraient », « perspectives », « croire », « projeter », « estimer », « prévoir », « s’attendre à », « avoir l’intention », « objectif » et l’emploi du conditionnel, ainsi que les mots et expressions semblables visent à dénoter des déclarations prospectives. De par leur nature même, les déclarations prospectives comportent des incertitudes et des risques intrinsèques, à la fois généraux et précis, qui font en sorte qu’il est possible que les prédictions, prévisions, projections, et autres déclarations prospectives ne se matérialiseront pas. Nous mettons les lecteurs en garde contre le fait de se fier indûment à ces déclarations puisque les résultats réels pourraient différer sensiblement des opinions, plans, objectifs, prévisions, attentes, estimations et intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs importants. Ces facteurs comprennent, sans y être limités, les risques de crédit, de marché, de liquidités, de financement et d’opérations; le dynamisme des économies canadienne et américaine dans lesquelles nous exerçons nos activités; l’incidence des fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres devises, en particulier le dollar américain; l’incidence des modifications relatives aux taux d’intérêt; les effets de la concurrence dans les marchés où nous exerçons nos activités; notre capacité de réaligner avec succès notre entreprise, nos ressources et nos processus; la disponibilité et le coût des matières premières; l’insuccès à atteindre la croissance prévue pour l’expansion des opérations américaines; les modifications apportées aux conventions et méthodes comptables que nous utilisons aux fins de la présentation de notre situation financière, y compris les incertitudes liées aux hypothèses et aux estimations comptables critiques; les risques opérationnels et ceux liés à l’infrastructure ainsi que d’autres facteurs susceptibles d’influencer les résultats futurs, incluant, sans y être limités, la mise au point et le lancement, au moment opportun, de nouveaux produits et services, les modifications apportées à la législation fiscale, l’évolution technologique, les nouvelles réglementations, l’incidence possible, sur nos activités, de situations d’urgence en matière de santé publique, de conflits internationaux et d’autres faits nouveaux, et la mesure dans laquelle nous prévoyons et gérons avec succès les risques inhérents aux facteurs qui précèdent. Nous avertissons nos lecteurs que la liste susmentionnée des facteurs importants qui pourraient avoir une incidence sur nos résultats futurs n’est pas exhaustive. Les investisseurs et autres personnes qui se fient à nos déclarations prospectives pour prendre des décisions ayant trait à la société doivent tenir compte de ces facteurs de même que d’autres faits et incertitudes. Nous ne nous engageons nullement à mettre à jour quelle que déclaration prospective que ce soit, qui peut être faite par nous ou en notre nom à l’occasion, à moins d’une exigence contraire de la part des autorités réglementaires. Les déclarations prospectives contenues dans ce document sont basées sur les attentes actuelles et l’information disponible en date du 18 mars, 2010. 4 R A P P O R T D E G E S T I O N (s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 NOTRE ENTREPRISE La Société n’a qu’un seul secteur d’exploitation, soit celui du développement, de la fabrication et de la vente de matières d’emballage. Les résultats incluent ceux d’Imaflex située à Montréal (Québec) et sa division Canguard située à Victoriaville (Québec), et ses filiales en propriété exclusive, Canslit située à Victoriaville (Québec) et Imaflex USA située à Thomasville (Caroline du nord). Tous les soldes et opérations intersociétés ont été éliminés dans les états financiers consolidés. Imaflex et Imaflex USA se spécialisent dans la fabrication et la vente de pellicules en polyéthylène « sur mesure » convenant aux divers besoins en emballage de nos clients. Canguard se spécialise dans la fabrication et la vente de sacs à rebuts en polyéthylène utilisés par les marchés du détail et industriel. Canslit se spécialise dans la métallisation de pellicules en polyéthylène. Les actions de catégorie A de la Société sont inscrites sous le symbole IFX.A à la Bourse de croissance TSX. Le siège social de la société est situé à Montréal (Québec). MESURE NON CONFORME AUX PCGR Dans le présent rapport de gestion, la direction de la Société a recours à une mesure non définie selon les PCGR. BAIIA constitue cette mesure. Cependant, la direction précise qu’aux fins de présentation des résultats de la Société, le BAIIA est associé à la ligne intitulé « Bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement ». Le tableau ci-dessous permet au lecteur de faire le rapprochement entre BAIIA utilisé par la société et la perte nette publiée. Rapprochement du BAIIA avec la perte nette : ($ milliers) Perte nette Plus: Impôts Intérêts Amortissement BAIIA BAIIA par action (de base et dilué)* Trimestres terminés les 31 décembre 2009 (658) $ 31 décembre 2008 (748) $ Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 (403) $ 23 101 724 190 0,005 365 405 892 914 0,024 359 464 3 092 3 512 0,089 (2 091) $ 506 1 090 3 396 2 901 0,104 *(Nombre moyen pondéré d’actions en circulation, 2009 – 39 350 002 (2008 – 37 410 274)) Même si le BAIIA est une mesure non conforme aux PCGR, la direction, les analystes, les investisseurs et bon nombre d’autres intervenants financiers l’utilisent afin d’évaluer le rendement et la gestion de la Société sur les plans financiers et de l’exploitation. Toutefois, les investisseurs ne doivent pas interpréter BAIIA comme une alternative au bénéfice net déterminé en conformité aux PCGR comme un indicateur de la performance de la société. La définition du BAIIA utilisée par la société peut différer de celles utilisées par d’autres entreprises. 5 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e ) RAPPORT ANNUEL – 2009 PROFIL D’AFFAIRES Imaflex inc. (la « Société ») est principalement un fournisseur de film en polyéthylène pour des convertisseurs. Les convertisseurs sont des compagnies qui transforment notre film en produit fini en imprimant des informations spécifiques fournies par leurs clients. Imaflex fabrique aussi des sacs en rouleaux qui sont vendus pour une variété d’utilisations, incluant des sacs à ordures. De plus, la Société fabrique un film spécial métallisé spécifiquement pour l’industrie agricole. Imaflex opère trois usines de fabrication. Deux sont situées au Québec, une à Montréal et l’autre à Victoriaville, et une usine est située aux États-Unis, à Thomasville, en Caroline du nord. Les trois usines couvrent une superficie approximative de 200 000 pieds carrés. Toutes nos opérations de fabrication son intégrées verticalement, ce qui signifie que tous nos produits sont fabriqués a l’interne. La Société n’utilise aucun tiers pour transformer davantage le produit fini qu’elle vend. OPPORTUNITÉ DU MARCHÉ Nous opérons dans un marché de plus de 25 milliards de dollars. Même si ce marché est excessivement fragmenté en termes de prix, il existe des niches a l’intérieur de ce marché qui offrent des opportunités pour augmenter la rentabilité. La direction croit qu’il y a quatre éléments qui contribueront à la croissance à long terme d’Imaflex. Le premier facteur est de continuer l’investissement dans nos efforts de recherche et développement, afin de permettre à notre équipe de recherche de développer dans un délais opportun des produits pour des marchés niches à haute contribution, car les niches matures deviennent graduellement sensibles aux prix avec l’entrée de nouveaux compétiteurs. Le deuxième facteur est l’efficacité de nos équipements et notre engagement de maintenir cette efficacité par des investissements en capital. Cela nous permettra d’être compétitifs dans le marché. Le troisième facteur est notre accès à du capital additionnel. Étant une société publique, si une opportunité se présentait, nous avons la possibilité de puiser dans le marché du capital d’investissement en plus du crédit fourni par nos banquiers. Le quatrième facteur est notre présence au Canada et aux États-Unis qui nous donne un avantage compétitif en termes de logistique, devise et de flexibilité dans la fabrication. LA SOUS-TRAITANCE Notre industrie nécessite beaucoup d’investissements en capital. La main d’œuvre est une composante mineure dans le coût de fabrication. Donc, la fabrication de nos produits dans d’autres pays qui ont un coût de main-d’œuvre inférieure n’aura aucune incidence matérielle sur la réduction de nos coûts de fabrication. De plus, le risque relié à la qualité et les délais de livraison contrera les bénéfices minimaux qui seront générés par un coût de main-d’œuvre moindre. Par conséquent, la direction ne prévoit pas l’établissement d’une stratégie de sous- traitance. 6 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e ) RAPPORT ANNUEL – 2009 STRATÉGIE D’AFFAIRES Imaflex se concentre à fournir à ses clients des produits de haute qualité, dans un court délai et ce à des prix compétitifs. Cette stratégie a été l’épine dorsale de notre croissance et nous a servi très bien au cours des années. Pourtant, durant ces temps économiques difficiles, notre qualité constante et notre service de haut niveau ne sont pas toujours assez comme facteur de démarcation pour sécuriser nos ventes, car nos compétiteurs avec leurs opérations ralenties, essaient d’augmenter leur part du marché par une réduction des prix. Malgré les hauts et les bas du cycle économique, c’est notre objectif de maintenir notre attention sur la qualité et un niveau de service élevé, ce qui nous a distingué par le passé. À la longue, ceci sera certainement à notre bénéfice. LA CROISSANCE DE NOTRE MARCHÉ Dans un marché de 25 milliards de dollars, il est essentiel d’éviter de vendre à des clients qui ont pour objectif principal d’acheter en se fiant sur les prix dans un marché de commodités. La clé est d’identifier les clients avec des besoins spécifiques, développer une bonne relation avec eux, et éventuellement développer des produits qui vont s’adresser à leurs besoins. Le mandat de notre équipe de vente est de trouver de tels clients. FACTEURS DE RISQUES La société évolue dans un marché concurrentiel occupé par de nombreux participants. Afin de faire face à la croissance récente et de gérer efficacement la croissance future, la société améliore continuellement ses systèmes financiers et d’exploitation, ses systèmes intégrés de gestion ainsi que ses méthodes et ses contrôles. La prospérité de la société revient en grande partie à l’apport continu de ses employés et à la capacité de la société à attirer et à conserver du personnel de direction, de ventes et d’exploitation compétent. Le marché de 25 milliards de dollars dans lequel la société est en concurrence a, par le passé, démontré une résistance et une croissance même au cours des pires périodes économiques. Les clients de la société œuvrent principalement dans le secteur de l’emballage alimentaire et de l’agriculture. Ce fait, combiné à l’accroissement des gammes de produits et à la fiabilité d’équipement plus neuf et plus rapide, devraient aider la société à surmonter la volatilité potentielle causée par l’incertitude du climat économique nord-américain. Les facteurs qui peuvent affecter la société comprennent, sans y être limités : les risques de crédit, de marché, de liquidités, de financement et d’opérations; le dynamisme des économies canadienne et américaine dans lesquelles nous exerçons nos activités; l’incidence des fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres devises, en particulier le dollar américain; l’incidence des modifications relatives aux taux d’intérêt; les effets de la concurrence dans les marchés où nous exerçons nos activités; notre capacité de réaligner avec succès notre entreprise, nos ressources et nos processus; la disponibilité et le coût des matières premières; l’insuccès à atteindre la croissance prévue pour l’expansion des opérations américaines; les modifications apportées aux conventions et méthodes comptables que nous utilisons aux fins de la présentation de notre situation financière, y compris les incertitudes liées aux hypothèses et aux estimations comptables critiques; les risques opérationnels et ceux liés à l’infrastructure ainsi que d’autres facteurs susceptibles d’influencer les résultats futurs, incluant, sans y être limités, la mise au point et le lancement, au moment opportun, de nouveaux produits et services, les modifications apportées à la législation fiscale, l’évolution technologique, les nouvelles réglementations, l’incidence possible, sur nos activités, de situations d’urgence en matière de santé publique, de conflits internationaux et d’autres faits nouveaux, et la mesure dans laquelle nous prévoyons et gérons avec succès les risques inhérents aux facteurs qui précèdent. 7 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e ) RAPPORT ANNUEL – 2009 SITUATION GÉNÉRALE DE L’INDUSTRIE DU POLYÉTHYLÈNE SOUFFLÉ À cause de la récession et maintenant de la reprise lente, l’offre dépasse largement la demande conduisant ainsi à des marges réduites. Ces conditions ont contribué à plusieurs faillites et fusions dans notre industrie. Les conditions s’améliorent à pas de tortue. Nous pouvons ainsi envisager une continuité de ces marges réduites pour encore quelque temps. PERTE D’UN CLIENT IMPORTANT Notre stratégie d’affaires a toujours été de limiter les achats d’un client à un maximum de 15 % de nos revenus. Cette stratégie nous assure que notre rentabilité et notre santé financière n’est pas dépendante sur un client en particulier. COMPÉTITION D’AUTRES COMPAGNIES En ce moment, la compétition dans notre marché causée par le déséquilibre de l’offre et la demande est intense. Toutefois, puisque nous transigeons dans un marché de 25 milliards de dollars, parce que nous avons une équipe hautement qualifiée pouvant répondre rapidement aux besoins de clients, parce que notre production est verticalement intégrée et que notre fabrication est diversifiée dans plusieurs marchés dont la plupart sont reliés à des produits alimentaires, nous croyons posséder une longueur d’avance. Cela ne se traduit pas toujours en un profit plus élevé, mais certainement par la loyauté des clients si nous décidions de rencontrer les prix de la compétition. OPÉRATIONS SAISONNIÈRES La production de deux de nos opérations, l’une à Victoriaville et l’autre à Thomasville est affectée en partie par la demande saisonnière reliée à la culture maraîchère. La demande des clients atteint son maximum deux fois par année. Afin d’être en mesure d’y répondre adéquatement en temps opportun, cela exige qu’un inventaire volumineux soit produit pendant la basse saison. Toutefois, dû au fait que ces usines produisent d’autres produits qui ne sont pas sensibles à la demande saisonnière, ces deux usines continuent d’opérer toute l’année mais à une cadence moindre. EXPOSITION LIMITÉE À LA RESPONSABILITÉ LIÉE À LA QUALITÉ DES PRODUITS L’exposition d’Imaflex à la responsabilité des produits est minime. Nous manufacturons des pellicules de polyéthylène utilisées par nos clients qui les transforment en emballage pour leurs propres clients. Imaflex n’est pas exposée à une responsabilité pour blessure ni décès suite à une négligence dans la production des pellicules. Le seul segment du marché où nous avons une responsabilité envers le produit est celui qu’utilise le marché agricole pour la culture de leurs produits. Dans ce marché, preuve de négligence dans notre processus de fabrication pourrait engendrer une compensation si une faible récolte se produisait. La probabilité que notre pellicule provoque un tel échec est minime, néanmoins nous sommes couverts par une police d’assurance responsabilité pour un montant de 25 000 000 $. 8 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e ) RAPPORT ANNUEL – 2009 FLUCTUATIONS DANS LES RÉSULTATS Il est important de prendre note que le bénéfice peut varier d’un trimestre à l’autre, dû à plusieurs facteurs, indépendamment du volume des ventes. Ces facteurs incluent et ne sont pas limités à : des conditions concurrentielles dans les marchés auxquels la société participe; des conditions économiques générales et à l’incertitude normale des affaires, la diversité des produits, les fluctuations du taux de change des devises étrangères, la disponibilité et les coûts des matières premières; les changements du rapport de la société avec ses fournisseurs, et les fluctuations des taux d’intérêt et autres changements en coûts de crédit. ACCES À DU FINANCEMENT Nous n’avons pas et nous n’anticipons pas d’augmentation significative de nos coûts de crédit. Nos institutions financières nous ont offert du financement supplémentaire. HABILETÉ À ATTIRER ET RETENIR DU PERSONNEL QUALIFIÉ Imaflex inc. n’a pas eu le besoin d’attirer du personnel d’administration ou technique, compte tenu que les fondateurs cumulent plus de 100 ans d’expérience en gestion et R-D, et demeurent le noyau de l’équipe. Cependant, la société a progressé et a augmenté son équipe avec l’expertise d’autres personnes dans les secteurs requis, soit en comptabilité, opérations et ingénierie. Ceci nous a permis de créer un environnement qui permet la liberté d’expression d’idées afin d’assurer que la société maintienne une longueur d’avance sur l’industrie. Nous sommes confiants de pouvoir attirer et retenir des individus qualifiés qui contribueront à notre objectif d’augmenter la valeur de nos actionnaires. GESTION DE LA CROISSANCE Au cours de son bref historique, la direction d’Imaflex inc. a démontré son habilité à créer et gérer sa croissance, et à gérer des scénarios suite aux changements des marchés. Il n’y a aucune indication que ceci cesserait, peu importe d’où provient la croissance, que ce soit de nouveaux produits, marchés, acquisitions, fusions ou une combinaison de ce qui précède. FLUCTUATIONS DE DEVISES Une partie du chiffre d’affaires et des charges de la société est libellée en dollars ÉUA. Une partie des produits en dollars ÉUA constitue une couverture naturelle des charges libellées dans cette monnaie. La société n’utilise aucun contrat de change à terme pour gérer le risque de change résiduel. EMBÛCHES ENVIRONNEMENTALES Les matières premières d’Imaflex, ses procédés et son produit fini n’ont aucune implication dangereuse pour l’environnement. Toutefois nous achetons quelques produits qui sont utilisés dans nos équipements de production tels que produits de refroidissement qui peuvent être dangereux mais sont cependant contrôlés selon les normes actuelles. 9 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 RÉSULTATS DES OPÉRATIONS ($ milliers) Chiffres d’affaires Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 10 081 $ 14 466 $ 48 190 $ 54 570 $ La diminution des ventes durant le trimestre de 4 385 000 $ ou 30,3 % et de 6 380 000 $ pour l’exercice ou 11,7 % comparativement à 2008 est le résultat d’un volume de ventes moindre et d’une pression à la baisse sur les prix suite à la mauvaise conjoncture économique. Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 $ 1 146 $ 1 774 $ 11,4 % 12,3 % 659 487 4,8 % 797 977 6,7 % 7 651 $ 15,9 % 2 817 4 834 10,0 % 7 235 $ 13,3 % 3 182 4 053 7,4 % ($ milliers) Bénéfice avant amortissement d’équipement de production % Amortissement d’équipement de production Bénéfice brut Bénéfice brut $ % Trimestre terminé le 31 décembre 2009 Marge du bénéfice brut avant amortissement Le pourcentage du bénéfice brut avant amortissement est demeuré relativement stable durant le trimestre. La diminution peut être attribuée à la mixité des produits vendus. Marge du bénéfice brut Le pourcentage du bénéfice brut a diminué durant le trimestre. La diminution peut être attribuée à la mixité des produits vendus et des volumes moindres, partiellement contrebalancés par un changement de politique d’amortissement de 10 à 15 ans sur les immobilisations de notre filiale américaine. L’exercice terminé le 31 décembre 2009 Marge du bénéfice brut avant amortissement La hausse du pourcentage de la marge du bénéfice brut avant amortissement pour l’année terminée le 31 décembre 2009 est due à une diminution des nos coûts opérationnels. Marge du bénéfice brut La hausse du pourcentage de la marge du bénéfice brut pour l’année terminée le 31 décembre 2009 est due à une diminution de nos coûts opérationnels et moins d’amortissement suite au changement de politique d’amortissement de 10 à 15 ans sur les immobilisations de notre filiale américaine. 10 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 RÉSULTATS DES OPÉRATIONS (suite) ($ milliers) Frais de vente et d’administration % des ventes Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 904 $ 9,0 % 796 $ 5,5 % 3 486 $ 7,2 % 3 813 $ 7,0 % La diminution des frais de ventes et d’administration est due à un remboursement de la taxe sur le capital, une réduction de la prime d’assurance et une réduction des commissions sur les ventes. ($ milliers) Amortissement (excluant l’équipement de production) Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 65 95 275 214 L’augmentation pour l’année est le résultat de l’amortissement additionnel sur le matériel informatique. ($ milliers) Intérêts Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 102 $ 405 $ 464 $ 1 090 $ La diminution des frais d’intérêt durant le trimestre et l’année est attribuable à une dette à long terme moindre, une diminution dans les taux d’intérêt variables et la réduction du taux d’intérêt Swap de l’instrument financier dérivé. ($ milliers) Perte de change à la conversion Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 20 $ 43 $ 522 $ 387 $ Trimestres terminés les 31 décembre 2009 et 2008 La conversion de devises a résulté en une perte de 20 000 $ (perte de 43 000 $ en 2008) pour le trimestre terminé le 31 décembre 2009, en raison d’une appréciation du dollar américain pendant le trimestre. Les exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 La conversion de devises a résulté en une perte de 522 000 $ (perte de 387 000$ en 2008) pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009, en raison de la synchronisation des transactions en dollars ÉUA durant l’année. 11 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 RÉSULTATS DES OPÉRATIONS (suite) ($ milliers) Charge d’impôts En % des pertes avant les impôts Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 23 $ (0,04) % 365 $ 95,3 % 359 $ (816,0) % 506 $ (31,9) % La provision pour impôts reflète l’impôt sur le revenu engendré par les opérations canadiennes. Aucun bénéfice d’impôts futurs n’a été enregistré sur les pertes de la société à ses opérations des États-Unis. ($ milliers) Perte nette Perte par action de base et dilué Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 (658) $ (748) $ (0,017) $ (0,020) $ (403) $ (0,010) $ (2 091) $ (0,056) $ Trimestres terminés les 31 décembre 2009 et 2008 La Société a subi une perte nette consolidée de 658 000 $ pour le trimestre terminé le 31 décembre 2009, comparativement à une perte nette de 748 000 $ pour la même période en 2008. Les opérations aux États-Unis continuent d’opérer à perte mais s’améliorent progressivement. Les opérations de la Société au Québec ont généré des pertes d’opérations après impôts de 63 000 $ pour les trois mois terminés le 31 décembre 2009, comparativement à un bénéfice d’opérations avant impôts de 167 000 $ pour la même période en 2008. Les exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 Les résultats de la Société se sont améliorés de 1 688 000 $ pour une perte nette consolidée de 403 000 $ pour l’année terminée le 31 décembre 2009, comparativement à une perte nette de 2 091 000 $ pour la même période en 2008. Les opérations de la Société au Québec ont généré un bénéfice des opérations après impôts de 325 000 $ pour l’année terminée le 31 décembre 2009, comparativement à un bénéfice des opérations après impôts de 382 000 $ pour la même période en 2008. Les résultats de l’année en cours ont été négativement influencés par une perte de 1 224 000 $ ÉUA de la filiale américaine, comparativement à une perte nette de 1 918 000 $ ÉUA pour la même période en 2008. Situation financière Du 31 décembre 2009 par rapport au 31 décembre 2008 Durant l’année les actifs à court terme ont diminué de 200 000 $ suite à une baisse des débiteurs partiellement compensée par une hausse des inventaires. Les passifs à court terme ont augmenté approximativement de 200 000 $ au cours de l’année suite à une augmentation de la dette bancaire et partiellement compensée par une diminution de la portion courante de la dette à long terme. 12 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS Les données financières sommaires tirées des états financiers non vérifiés de la société pour les huit derniers trimestres terminés s’établissent comme suit : Trimestres terminés en mars, juin, septembre et décembre ($ milliers, sauf les montants par action) Chiffre d’affaires Bénéfice (perte) net(te) Bénéfice (perte) net(te) T3/09 T4/09 10 081 $ 11 914 $ 12 384 $ 13 811 $ 14 466 $ 13 976 $ 14 014 $ 12 114 $ (476) T4/08 T3/08 T2/08 T2/09 T1/09 T1/08 644 (748) (281) (468) (586) (658) 79 de base et dilué(e) par action (0,016) (0,012) 0,002 0,016 (0,020) (0,016) (0,010) (0,013) Il est important de prendre note que le bénéfice peut varier d’un trimestre à l’autre, dû à plusieurs facteurs, indépendamment du volume des ventes. Ces facteurs incluent et ne sont pas limités à des conditions concurrentielles dans les marchés auxquels la Société participe; des conditions économiques générales et à l’incertitude normale des affaires, la diversité des produits, les fluctuations du taux de change des devises étrangères, la disponibilité et les coûts des matières premières; les changements du rapport de la Société avec ses fournisseurs, et les fluctuations des taux d’intérêt et autres changements en coûts de crédit. LIQUIDITÉS Le fonds de roulement au 31 décembre 2009 était de 4 469 000 $ comparativement au fonds de roulement de 4 950 000 $ au 31 décembre 2008. La Société croit qu’elle possède toujours un niveau adéquat de liquidités et a le support des ses institutions financière prêteuses. De plus ces dernières ont donné leur accord pour du financement supplémentaire pour l’acquisition d’immobilisations. Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Le flux de trésorerie lié aux activités d’exploitation avant la variation nette du fonds de roulement hors caisse lié à l’exploitation pour le trimestre terminé le 31 décembre 2009 a atteint 11 000 $ (662 000 $ en 2008), une diminution de 651 000 $ ou 98 % par rapport à la même période en 2008, principalement attribuable à l’effet de la conversion de devises et à la diminution de la valeur marchande du swap d’intérêt. Le flux de trésorerie lié aux activités d’exploitation avant la variation nette du fonds de roulement hors caisse lié à l’exploitation pour l’année terminée le 31 décembre 2009 a atteint 2 314 000 $ une augmentation de 161 000 $, ou 7,3 %, par rapport à la même période en 2008, principalement attribuable à la conversion de devises. La diminution dans la variation nette du fonds de roulement hors caisse lié à l’exploitation de 31 000 $ durant l’année en cours est principalement attribuable à une diminution des débiteurs, qui a été partiellement compensée par une augmentation des stocks. En 2008, la diminution dans la variation nette du fonds de roulement hors caisse lié à l’exploitation de 438 000 $ était principalement attribuable à un niveau plus élevé des débiteurs et partiellement compensé par une diminution des stocks. Flux de trésorerie liés aux activités de financement Pour le trimestre terminé le 31 décembre 2009, les activités de financement ont exigé des sorties de fonds de 803 000 $, comparativement à des sorties de fonds de 1 878 000 $ pour la même période en 2008. La Société a diminué la marge de crédit existante de 104 000 $ durant le trimestre et a remboursé 671 000 $ de la dette à long terme. Pour l’année terminée le 31 décembre 2009, les activités de financement ont exigé des sorties de fonds de 2 278 000 $, comparativement à des sorties de fonds de 241 000 $ pour la même période en 2008. La Société a augmenté la dette bancaire de 1 132 000 $ et a remboursé 3 302 000 $ sur les titres d’emprunt à long terme. En 2008, la Société a augmenté la marge de crédit de 2 952 000 $ et a émis des actions pour une valeur de 500 000 $ pour financer son fond de roulement et ses dépenses en capital. En 2008, la Société a remboursé 3 599 000 $ sur les titres d’emprunt à long terme. 13 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 LIQUIDITÉS (suite) Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Les activités d’investissement pour le trimestre terminé le 31 décembre 2009 ont entrainé des dépenses en espèces nettes de 60 000 $ pour l’achat d’immobilisations comparativement à 638 000 $ pour la même période en 2008. Les montants en 2009 et 2008 était principalement requis pour l’acquisition d’équipement additionnel de production pour les usines de Thomasville et Victoriaville. Pour l’année terminée le 31 décembre 2009, les activités d’investissement ont nécessité des dépenses en espèces nettes de 335 000 $, comparativement à 677 000 $ pour la même période en 2008. Les montants étaient principalement requis pour l’acquisition d’équipement additionnel de production pour les usines de Thomasville et Victoriaville. OBLIGATIONS CONTRACTUELLES Total ($ milliers) Dette à long terme 7 094 $ Contrats de location - acquisition 103 Contrats de location - exploitation 5 325 Dette bancaire 5 959 Swap du taux d’intérêt 168 Total des obligations contractuelles 18 649 Paiements dûs par période Moins d’un an 1 - 3 ans 4 - 5 ans Plus de 5 ans 2 923 $ 54 702 5 959 56 9 703 3 488 $ 33 1 489 - 112 5 113 683 $ 16 1 337 - - 2 036 - $ - 1 797 - - 1 797 RESSOURCES EN CAPITAL La Société a obtenu de ses banquiers des marges de crédit d’exploitation pouvant atteindre 8 500 000 $ portant intérêt à des taux majorés de 0,50 à 1,30 %. Ces marges de crédit sont garanties par les débiteurs, les stocks et les immobilisations. Au 31 décembre 2009, la Société avait prélevé un montant de 5 959 000 $ (2008 - 4 827 000 $) sur ces marges de crédit. La direction prévoit être capable de continuer de financer les activités de la société et les autres besoins anticipés, par les fonds générés par ses opérations et par les fonds disponibles par l’entremise des marges de crédit. OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS Dans le cours normal des opérations, la Société a conclu des opérations routinières avec des apparentés appartenant à des actionnaires de la Société. Ces opérations ont été mesurées à leur valeur d’échange, soit au montant de la contrepartie qui a été fixé et convenu par les apparentés. Le tableau ci-après démontre à jour les transactions entre apparentés telles que divulguées à la note 10 dans les « Notes afférentes aux états financiers consolidés ». ($ milliers) Frais de gestion Loyer Trimestres terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 Exercices terminés les 31 décembre 31 décembre 2008 2009 (a) (b) 57 $ 35 $ 177 $ 210 $ 183 $ 709 $ 183 $ 740 $ (a) Gerald R. Phelps, vice-président - opérations – Imaflex, est l’actionnaire majoritaire de Polytechnomics inc. (« Polytech »). La Société a une entente avec Polytech pour des services de consultation, gestion et services techniques. L’entente est présentée et approuvée annuellement par le conseil d’administration d’Imaflex. (b) Joseph Abbandonato, président, chef de la direction et président du conseil d’administration d’Imaflex est l’actionnaire majoritaire de Les Consultants Roncon Inc. (« Roncon »). Les aménagements de production d’Imaflex, Canslit et Imaflex USA sont loués de Roncon et apparentés, selon des ententes de baux de location à long terme (voir « Obligations contractuelles » sous « liquidités »). 14 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 OPÉRATIONS PROjETÉES La société n’a pas de transactions en cours. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES CRITIQUES Les principales conventions comptables critiques sont divulguées à la note 1 des « Notes afférentes aux états financiers consolidés » pour les exercices se terminant les 31 décembre 2009 et 2008. ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES 1. Modifications des conventions comptables : 2009 (i) Le 1er janvier 2009, la Société a classifié sa filiale américaine, Imaflex USA inc. (« Imaflex USA »), précédemment considérée comme une opération étrangère intégrée, comme une opération étrangère autonome. Ce changement de classification est le résultat des changements de circonstances relatives aux opérations d’Imaflex USA inc., y compris sa capacité de diriger ses activités et sa croissance sur une base autonome, après une longue période de démarrage. Les états financiers d’Imaflex USA inc. sont maintenant convertis selon le taux de change en vigueur à la date du bilan, en ce qui a trait aux éléments d’actif et de passif, et selon les taux de change moyens au cours de l’exercice, pour ce qui est des produits et des charges. Les gains ou les pertes de taux de change provenant de la conversion des états financiers d’Imaflex USA sont rapportés dans le revenu étendu et inclus dans le revenu net s’il y a diminution de l’investissement net dans Imaflex USA. Antérieurement, notre filiale américaine était considérée comme une opération intégrée et a été convertie en utilisant la méthode temporelle. La méthode temporelle convertit les actifs et passifs monétaires au taux d’échange de fin de période, pendant que les autres actifs et passifs ont été convertis au taux historique. Les revenus et dépenses ont été convertis au taux moyen du mois excluant l’amortissement qui est converti au même taux que les actifs respectifs. L’effet de cette nouvelle classification s’applique principalement sur les immobilisations qui sont converties au taux courant tandis que précédemment elles étaient converties au taux historique. Ceci a introduit des éléments de gains et pertes sur les devises étrangères résultant de la conversion des immobilisations libellées en dollars ÉUA qui ont été inclus pour déterminer le bénéfice de l’exercice. Suite à ce changement, un ajustement aux résultats consolidés du revenu étendu de 524 942 $ a été fait le 1er janvier 2009 afin d’enregistrer des gains de conversion non rapportés. Se rapporter à la note 1 b.i des « Notes afférentes aux états financiers consolidés » pour les exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008.. (ii) Le 1er janvier 2009, la Société a adopté le chapitre 3064, Écarts d’acquisition et actifs incorporels, qui remplace le chapitre 3062, intitulé Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels et le chapitre 3450, intitulé Frais de recherche et de développement. Diverses modifications ont été apportées à d’autres chapitres du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« l’ICCA ») à des fins d’uniformité. Le nouveau chapitre, publié en février 2008, entre en vigueur pour les états financiers relatifs aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. Il établit des normes relatives à la comptabilisation, l’évaluation, la présentation et les informations à fournir quant à l’écart d’acquisition, après sa constatation initiale et quant aux actifs incorporels par des entreprises à but lucratif. Les normes portant sur l’écart d’acquisition ne diffèrent pas de celles incluses dans le chapitre 3062 précédent. La société a adopté ce nouveau chapitre sans incidence significative sur les états financiers consolidés. De plus, le 20 janvier 2009, l’ICCA a publié l’abrégé des délibérations numéro 173 du comité sur les problèmes nouveaux, « Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers » (« CPN-173 »), qui doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à la juste valeur dans les états financiers consolidés intermédiaires et annuels des périodes se terminant après le 20 janvier 2009. Le CPN-173 exige que la Société tienne compte de son propre risque de crédit et du risque de crédit de la contrepartie lors de l’évaluation de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers, y compris les instruments dérivés. La Société a adopté le CPN-173 sans incidence significative sur les états financiers consolidés. 15 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES (suite) Modifications des conventions comptables : (suite) 2008 Le 1er janvier 2008, la Société a adopté le chapitre 3031, Stocks, qui remplace le chapitre 3030 et harmonise les normes canadiennes concernant les stocks avec les Normes internationales d’information financière (International Financial Reporting Standards, « IFRS »). Ce chapitre prévoit des changements quant à l’évaluation et il fournit des indications plus détaillées sur la détermination du coût, y compris sur l’imputation des frais généraux, il réduit le nombre de méthodes permises pour la détermination du coût, il exige l’application de tests de dépréciation et il élargit les obligations d’information de manière à accroître la transparence. Ce changement de politique comptable a résulté dans une augmentation de 52 014 $ aux bénéfices non répartis au début de la période 2008. Modifications de conventions comptables futures : (i) Normes internationales d’information financière Le Conseil des normes comptables du Canada (le « CNC ») convergera vers les Normes internationales d’information financière (les « IFRS ») au cours d’une période de transition qui se terminera le 1er janvier 2011, date d’entrée en vigueur des IFRS. La date de basculement s’applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la Société sera tenue de présenter ses états financiers intermédiaires et annuels de 2011 selon les normes IFRS. Pendant qu’IFRS utilise un cadre conceptuel semblable aux PCGR canadiens, il y a des différences significatives sur la reconnaissance, la mesure et les divulgations qui doivent être adressées. Les IFRS reposent sur un cadre conceptuel semblable à celui des PCGR du Canada, mais il y a d’importantes différences quant aux exigences en matière de comptabilisation, d’évaluation et de présentation. Par conséquent, la société a élaboré un plan de basculement afin d’adopter ces nouvelles normes selon l’échéancier fixé pour ces nouvelles règles. Une équipe de mise en œuvre a été formée et des conseillers indépendants ont été embauchés afin de former et guider les employés. L’incidence sur la situation financière et les résultats d’exploitation futurs de la Société ne peuvent présentement être déterminés ou estimés de façon raisonnable. La Société réévaluera et ajustera continuellement le plan de basculement afin de s’assurer que le processus de mise en œuvre couvre adéquatement les principaux éléments du plan. Dans la préparation pour la conversion à IFRS, Imaflex inc. a développé un plan de changement IFRS qui est composé de trois étapes principales : planification et évaluation, l’analyse et finalement, l’implantation et l’exécution. Étape 1 : Planification et évaluation Cette étape, qui est survenue entre septembre 2008 et septembre 2009, a nécessité le recrutement et l’entraînement de ressources techniques afin d’aider à l’implantation. Cette étape identifiait les différences majeures entre les PCGR et IFRS. Cette étape consistait aussi à faire les choix électifs d’IFRS. 16 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES (suite) Modifications de conventions comptables futures : (suite) (i) Normes internationales d’information financière (suite) Étape 2 : Analyse Une fois que les différences clés entre les PCGR canadiens et IFRS furent identifiées, nous avons entrepris une évaluation de l’impact potentiel sur les états financiers consolidés, les politiques comptables, les systèmes informatiques, les processus, les contrôles, les conventions bancaires et autres. Cette étape consistait à élaborer les changements possibles requis aux éléments mentionnés précédemment ainsi que les contrôles de divulgation d’information. Cette étape devrait être complétée vers la fin du 2e trimestre de 2010. Étape 3 : Implantation et exécution Cette étape impliquera de faire des changements aux processus d’affaires et comptables et à évaluer les besoins d’informations à obtenir des systèmes informatiques. La documentation formelle et finale sera de préparer des politiques et procédures qui seront ensuite approuvées par le conseil d’administration. Une évaluation des impacts sur les processus d’affaires sera entreprise ainsi que le rapprochement des états financiers pro forma et notes afférentes qui seront existantes sous IFRS et celles existant actuellement. Nous prévoyons à ce que cette étape soit accomplie vers la fin de septembre 2010. Comme le processus d’implantation évolue, la Société continuera à évaluer tous les projets proposés et à déterminer leur impact sur la Société. L’impact final d’IFRS sur les états financiers consolidés de la Société sera seulement connu lorsque toutes les normes applicables à la date de conversion seront connues. La Société a identifié les différences importantes suivantes entre ses politiques comptables actuelles et celles exigées ou attendues afin de préparer des états financiers d’IFRS. Elles incluent, mais ne sont pas limitées à : IFRS 1 – Première adoption des Normes internationales d’information financière La Société a analysé les différentes options de politiques comptables disponibles et mettra en place les plus appropriées dans nos circonstances et ce dès que le conseil d’administration donnera son approbation en 2010. La décision élective la plus significative que la Société n’appliquera pas est celle touchant les fusions d’affaires qui sont survenues avant le 1er janvier 2010. IAS 16 - Immobilisations corporelles La société peut utiliser le modèle de coût ou le modèle de réévaluation qui permet la réévaluation à la juste valeur moins l’amortissement cumulé. En plus, IFRS exige que chaque composante d’un actif qui a une valeur significative par rapport à son entier doit être reconnue dans une catégorie d’actif à part et amortie séparément. Politique comptable IFRS La Société utilisera le modèle de coût pour représenter chaque catégorie d’actif. De plus la société ne séparera pas davantage ses catégories actuelles. 17 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES (suite) Modifications de conventions comptables futures : (suite) (i) Normes internationales d’information financière (suite) IAS 36 – Dépréciation d’actifs Sous les PCGR canadiens, une perte de valeur est reconnue pour les actifs évalués sur la valeur équitable estimée quand les flux de trésorerie futurs non escomptés sont moins que la valeur aux livres. Sous IFRS, une entité est tenue de reconnaître une dépréciation si la valeur recouvrable estimée (juste valeur marchande ou la valeur d’utilité) est moindre de sa valeur aux livres. Politique comptable IFRS La Société évaluera sur une base continue et lorsque les circonstances indiqueront la dépréciation de certains actifs. Un gabarit d’indicateurs clés sera développé et révisé sur une base régulière. IAS 37 - Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels IAS 37 exige de reconnaître une provision quand toutes les conditions suivantes ont été satisfaites : (1) il y a une obligation courante à la suite d’une transaction ou d’un événement passé; et (2) il est probable qu’une sortie de ressources soit nécessaire; et (3) le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. « Probable » dans ce contexte signifie plus sûr que non. Sous les PCGR canadiens, le critère pour la reconnaissance dans les états financiers est « plus probable », qui est un seuil plus haut que « probable ». Politique comptable IFRS La Société adoptera cette politique comptable à la date de transition en prenant en considération le seuil le plus bas. IAS 12 – Impôts sur le résultat IAS 12 est semblable aux PCGR canadiens avec l’exception que l’impôt différé sur les actifs et passifs sont à long terme comparativement à l’approche des PCGR canadiens qui sépare les portions entre court et à long terme. Politique comptable IFRS La Société est dans le processus d’évaluer l’impact d’ajustement sur les soldes d’impôts sur le revenu. 18 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES (suite) Modifications de conventions comptables futures : (suite) (i) Normes internationales d’information financière (suite) Résumé du plan d’implantation des normes IFRS Le plan s’adresse à l’impact d’IFRS sur les méthodes comptables et décisions de mise en œuvre, sur l’infrastructure, sur les activités commerciales et sur les activités de contrôles. Suit un résumé des principaux éléments du plan de transition : Un sommaire des éléments clés du plan est comme suit : Principales activités État d’avancement Méthodes comptables et décision de mise en œuvre Infrastructure Expertise en information financière Infrastructure Technologie d’information et systèmes des données Activités commerciales Clauses restrictives financières Activités de contrôle Contrôle interne à l’égard de l’information financière L’identification de différences des politiques comptables entre les PCGR canadiens et IFRS. Sélection des politiques IFRS en cours de la société. Sélection par la société des choix aux termes de l’IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière. Élaboration de la présentation matérielle des états financiers. Quantification des effets des changements initiaux au titre de l’IFRS 1 pour ce qui est de l’information à fournir et des états financiers de 2010. Développement d’expertise IFRS. Assurer que les membres impliqués dans l’implantation IFRS reçoivent la formation et les conseils adéquats. Identifier et adresser les différences IFRS qui exigent des changements aux systèmes financiers. Identifier et adresser des exigences sur la saisie des données supplémentaire et aux systèmes financiers. Identifier l’effet sur les clauses restrictives financières et sur les pratiques d’affaires. Pour toute modification de méthode comptable identifiée, évaluation des contrôles internes à l’égard de l’information financière des points de vue de la conception et de l’efficacité. Pour toute modification de méthode comptable identifiée, évaluation des contrôles et procédures de communication de l’information des points de vue de la conception et de l’efficacité. La Société a mis en évidence les différences entre les méthodes comptables selon les PCGR du Canada et les choix de méthodes comptables, soit dans une démarche de continuité, soit pour des choix ponctuels qui devront être faits à la conversion, dans le cadre de l’IFRS 1. Les gabarits d’états financiers seront préparés au T3 2010. Les choix des politiques comptables et leurs applications seront soumis au conseil d’administration. La Société a fourni la formation aux employés clés et ce depuis T3 2008. La formation complémentaire sera donnée si jugée nécessaire jusqu’à la conversion officielle aux IFRS en 2011. La Société a déterminé des exigences et des solutions relatives à l’impact des différences avec IFRS pour la période de transition. Elle a aussi identifié des exigences supplémentaires sur la base des données. La Société est en train d’examiner les conséquences contractuelles des IFRS sur ses relations de financement et autres arrangements connexes. La Société est en train d’examiner tous les aspects des contrôles internes à l’égard de l’information financière, procédures de communication de l’information Mise en œuvre des modifications qui s’imposent avant le deuxième trimestre de 2010. 19 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ADOPTION DE NOUVELLES PRISES DE POSITIONS COMPTABLES (suite) Modifications de conventions comptables futures : (suite) (ii) Le chapitre 1582, Regroupements d’entreprises. Ce nouveau chapitre s’appliquera aux regroupements d’entreprises pour lesquels l’acquisition aura eu lieu pendant ou après les périodes intermédiaires ou les exercices de la Société ouverts à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre améliore la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de l’information relative à un regroupement d’entreprises et à ses effets que fournit l’entité publiant dans ses états financiers. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. (iii) Le chapitre 1601, États financiers consolidés. Ce nouveau chapitre s’appliquera aux états financiers des périodes intermédiaires ou des exercices ouverts de la Société à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre établit les normes pour la préparation des états financiers consolidés. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. (iv) (i) Le chapitre 1602, Participations ne donnant pas le contrôle. Ce nouveau chapitre s’appliquera aux états financiers des périodes intermédiaires ou des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre définit des normes pour la comptabilisation de la participation sans contrôle dans une filiale dans des états financiers consolidés établis postérieurement à un regroupement d’entreprises. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. INSTRUMENTS FINANCIERS Veuillez vous référer aux notes 13 et 14 des « Notes afférentes aux états financiers consolidés », pour une discussion de la gestion du risque de change, risque de crédit, informations sur la juste valeur, et risque de taux d’intérêt. Au 31 décembre 2009, la juste valeur du swap de taux d’intérêt est 168 763 $ (2008 – 318 889 $) et a été inscrite dans le bilan sous créditeurs et charges à payer, avec une charge à l’état des résultats sous charges d’intérêts. Au 31 décembre 2009, exception de la note ci-haut, la société n’utilise aucun autre swap, contrat à terme normalisé, ou couverture. PERSPECTIVES DE LA DIRECTION La direction est satisfaite du fait que les nombreux changements réalisés au cours des deux dernières années ont créé les conditions d’une rentabilité améliorée. En 2009, ces changements on conduit à une amélioration des profits opérationnels comparé à l’année précédente. Ces améliorations ainsi que la diminution de la dette, est de bon augure pour 2010 et les années à venir. La direction s’attend aussi à ce que les opérations d’Imaflex USA montrent finalement une rentabilité en 2010. Les problèmes d’équipement, dont les derniers ont été récemment résolus, jumelés à une augmentation des ventes, créent l’enthousiasme exprimé par la direction. La direction croit que les difficultés qu’elle a rencontrées aux cours des dernières années sont finalement réglées. La direction peut finalement canaliser le temps à chercher des opportunités, plutôt que de concentrer ses énergies à la survie. Nous croyons que dû à l’amélioration de nos résultats et à la diminution de la dette à long terme, nous sommes finalement capables de développer et de mettre en place des plans dans le but d’augmenter la valeur aux actionnaires. 20 R A P P O R T D E G E S T I O N ( s u i t e) RAPPORT ANNUEL – 2009 ACTIONS EN CIRCULATION En date du rapport, la société a 39 350 002 actions de catégorie A en circulation. ÉVENTUALITÉS Dans le cours normal de ses activités, la Société a été nommée partie défenderesse dans divers recours portant sur l’utilisation de ses produits par les utilisateurs ultimes. Même s’il est impossible à l’heure actuelle d’estimer l’issue de ces poursuites, la société ne prévoit pas subir de perte importante, ni engager des charges en sus des montants qu’elle a déjà imputés à ses résultats. Tout écart entre les montants réglés et ceux inscrits sera porté aux résultats de l’exercice au cours duquel aura lieu le règlement. FACTEURS DE RISQUES La Société évolue dans un marché concurrentiel occupé par de nombreux participants. Afin de gérer efficacement la croissance future, la société améliore continuellement ses systèmes financiers et d’exploitation, ses systèmes intégrés de gestion ainsi que ses méthodes et ses contrôles. La prospérité de la Société revient en grande partie à l’apport continu de ses employés et à la capacité de la Société à attirer et à conserver du personnel de direction, de ventes et d’exploitation compétent. Le marché de 25 milliards de dollars dans lequel la Société est en concurrence a, par le passé, démontré une résistance et une croissance même au cours des pires périodes économiques. Les clients de la Société œuvrent principalement dans le secteur de l’emballage alimentaire. Ce fait, combiné à l’accroissement des gammes de produits et à la fiabilité d’équipement plus neuf et plus rapide, devrait aider la Société à surmonter la volatilité potentielle causée par l’incertitude du climat économique nord-américain. Les facteurs qui peuvent affecter la Société comprennent, sans y être limités : les risques de crédit, de marché, de liquidités, de financement et d’opérations; le dynamisme des économies canadienne et américaine dans lesquelles nous exerçons nos activités; l’incidence des fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres devises, en particulier le dollar américain; l’incidence des modifications relatives aux taux d’intérêt; les effets de la concurrence dans les marchés où nous exerçons nos activités; notre capacité de réaligner avec succès notre entreprise, nos ressources et nos processus; la disponibilité et le coût des matières premières; l’insuccès à atteindre la croissance prévue pour l’expansion des opérations américaines; les modifications apportées aux conventions et méthodes comptables que nous utilisons aux fins de la présentation de notre situation financière, y compris les incertitudes liées aux hypothèses et aux estimations comptables critiques; les risques opérationnels et ceux liés à l’infrastructure ainsi que d’autres facteurs susceptibles d’influencer les résultats futurs, incluant, sans y être limités, la mise au point et le lancement, au moment opportun, de nouveaux produits et services, les modifications apportées à la législation fiscale, l’évolution technologique, les nouvelles réglementations, l’incidence possible, sur nos activités, de situations d’urgence en matière de santé publique, de conflits internationaux et d’autres faits nouveaux, et la mesure dans laquelle nous prévoyons et gérons avec succès les risques inhérents aux facteurs qui précèdent. Des renseignements additionnels sur la Société, notamment le Rapport Annuel, peuvent être obtenus sur le site internet de SEDAR à l’adresse www.sedar.com. Joseph Abbandonato Président et chef de la direction Le 18 mai 2010 Robert Nagy, CMA,CIA Contrôleur 21 RA P P O R T D E S V É R I F I C A T E U R S A U X A C T I O N N A I R E S RAPPORT ANNUEL – 2009 Nous avons vérifié le bilan consolidé de Imaflex inc. au 31 décembre 2009 et les états consolidés des résultats et des bénéfices non répartis, du résultat étendu et des flux de trésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur notre vérification. Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. À notre avis, ces états financiers donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société au 31 décembre 2009 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. Les états financiers consolidés au 31 décembre 2008 et pour l’exercice terminé à cette date ont été vérifiés par d’autres vérificateurs, qui ont exprimé une opinion sans réserve sur les états financiers consolidés dans leur rapport daté du 13 mars 2009 sauf pour ce qui est de la note 6 (b) incluse dans les états financiers consolidés de 2008 qui est datée du 14 avril 2009. i Comptables agréés Le 19 février 2010, excepté pour la note 5b) en date du 3 mars 2010 Montréal, Canada i Comptable agréé auditeur permis nº 13556 22 BI L A N S C O N S O L I D É S Aux 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 Actif Actif à court terme Encaisse Débiteurs (note 2) Stocks (note 3) Impôts sur les bénéfices à recevoir Charges payées d’avance Immobilisations (note 4) Passif et capitaux propres Passif à court terme Dette bancaire (note 5) Créditeurs et charges à payer Impôts à payer Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an (note 7) Tranche des obligations au terme d’un contrat de location-acquisition échéant à moins de un an (note 6) Obligations au terme d’un contrat de location-acquisition (note 6) Dette à long terme (note 7) Impôts futurs (note 8) Engagements et éventualités (note 11) Capitaux propres Capital-actions (note 9) Surplus d’apport (note 9) Cumul de l’autre perte de résultat étendu Bénéfices non répartis Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. Au nom du conseil, 2009 2008 964 188 $ 7 066 890 10 833 855 - 18 788 18 883 721 1 250 645 $ 10 675 759 7 086 931 94 660 23 441 19 131 436 16 631 471 35 515 192 $ 20 336 623 39 468 059 $ 5 959 204 $ 5 151 104 328 423 2 922 419 53 686 14 414 836 48 829 4 171 296 936 252 7 829 165 322 500 8 151 665 (244 090) 8 036 404 7 792 314 4 826 665 $ 5 045 140 531 535 3 669 632 108 644 14 181 616 102 610 7 368 995 1 223 496 7 829 165 322 500 8 151 665 - 8 439 677 8 439 677 15 943 979 16 591 342 35 515 192 $ 39 468 059 $ administrateur administrateur 23 ÉT A T S C O N S O L I D É S D E S R É S U L T A T S E T D E S B É N É F I C E S N O N R É P A R T I S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 Chiffre d’affaires Coût des marchandises vendues Amortissement d’équipement de production Bénéfice brut Charges Frais de vente et d’administration Intérêts Perte de change Amortissement des immobilisations Autres 2009 2008 48 189 969 $ 40 539 278 2 817 230 4 833 461 54 570 311 $ 47 335 148 3 181 784 4 053 379 3 485 635 464 316 522 246 275 245 130 422 4 877 864 3 812 775 1 089 605 387 207 213 848 134 023 5 637 458 Perte avant les impôts sur les bénéfices (44 403) (1 584 079) Charge d’impôts (note 8) Perte nette 358 870 506 436 (403 273) (2 090 515) Bénéfices non répartis au début de l’exercice (note 1) 8 439 677 10 530 192 Bénéfices non répartis à la fin de l’exercice 8 036 404 $ 8 439 677 $ Perte de base et diluée par action (note 9) Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. (0,010) $ (0,056) $ ÉT A T S C O N S O L I D É S D U R É S U L T A T É T E N D U Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 Perte nette Variation nette des gains (pertes) non réalisés sur la conversion des états financiers des établissements étrangers, déduction faite de l’impôt sur le revenu de 173 286 $ Résultat étendu Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.. 2009 2008 (403 273) $ (2 090 515) $ (769 032) - (1 172 305) (2 090 515) 24 ÉT A T S C O N S O L I D É S D E S F L U X D E T R É S O R E R I E Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation : Perte nette Ajustements pour tenir compte de ce qui suit : Amortissement des immobilisations Impôts futurs (Gain) perte de change Variation de la juste valeur des instruments dérivés (note 7a) Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement lié à l’exploitation (note 12) Flux de trésorerie liés aux activités de financement : Augmentation de la dette bancaire Remboursement de la dette à long terme Remboursement d’obligations aux termes d’un contrat de location-acquisition Émission de capital-actions par une filiale en propriété non exclusive Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement : Acquisition d’immobilisations Incidence de la fluctuation des taux de change sur l’encaisse (Diminution) augmentation de l’encaisse, montant net Encaisse au début de l’exercice Encaisse à la fin de l’exercice Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie : Intérêts payés Impôts sur les bénéfices payés Acquisition d’immobilisations au moyen de l’émission 2009 2008 (403 273) $ (2 090 515) $ 3 092 475 (113 958) (156 749) (104 699) (31 191) 2 282 605 1 132 539 (3 301 915) (108 741) – (2 278 117) 334 672 43 727 (286 457) 1 250 645 3 395 632 (14 904) 733 684 186 138 (512 249) 1 697 786 2 951 931 (3 599 379) (93 745) 500 000 (241 193) (676 907) (24 988) 754 698 495 947 964 188 $ 1 250 645 $ 469 880 $ 275 000 1 017 090 $ 145 369 d’obligations aux termes d’un contrat de location-acquisition Conversion des dépôts sur immobilisations en acquisitions d’immobilisations Immobilisations incluses dans les comptes à payer – 394 239 238 257 70 500 – 279 826 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 25 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 Imaflex Inc. (la « Société ») a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Sa principale activité consiste à concevoir, à fabriquer et à vendre des matières d’emballage. 1. Principales conventions comptables a) Mode de présentation Les présents états financiers consolidés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la société, ceux de ses filiales en propriété exclusive, Canslit Inc. (« Canslit ») et Imaflex USA, inc. (« Imaflex USA »). Tous les soldes et opérations intersociétés importants ont été éliminés. b) Changements de conventions comptables 2009 (i) Le 1er janvier 2009, la Société a classifié sa filiale américaine, Imaflex USA, précédemment considérée comme une opération étrangère intégrée, comme une opération étrangère autonome. Ce changement de classification est le résultat des changements de circonstances relatives aux opérations d’Imaflex USA, y compris sa capacité de diriger ses activités et sa croissance de façon autonome, après une longue période de démarrage. Les états financiers d’Imaflex USA sont maintenant convertis selon le taux de change en vigueur à la date du bilan, en ce qui a trait aux éléments d’actif et de passif, et selon les taux de change moyens au cours de l’exercice, pour ce qui est des produits et des charges. Les gains ou les pertes de taux de change provenant de la conversion des états financiers d’Imaflex USA sont rapportés dans le revenu étendu et inclus dans le revenu net s’il y a diminution de l’investissement net dans Imaflex USA. À la suite de ce changement, un ajustement aux résultats consolidés du revenu étendu de 524 942 $ a été fait le 1er janvier 2009, afin d’enregistrer des gains de conversion non constatés. Cumul de l’autre élément du résultat étendu Changement de statut d’Imaflex USA Variation nette des gains non réalisés sur la conversion des états financiers des établissements étrangers, déduction faite de l’impôt sur le revenu de 173 286 $ Solde de fin 2009 524 942 $ (769 032) $ (244 090) $ 2008 – – – (ii) Le 1er janvier 2009, la Société a adopté le chapitre 3064, Écarts d’acquisition et actifs incorporels, qui remplace le chapitre 3062, intitulé Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels et le chapitre 3450, intitulé Frais de recherche et de développement. Diverses modifications ont été apportées à d’autres chapitres du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA) à des fins d’uniformité. Le nouveau chapitre, publié en février 2008, entre en vigueur pour les états financiers relatifs aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. Il établit des normes relatives à la comptabilisation, l’évaluation, la présentation et les informations à fournir quant à l’écart d’acquisition, après sa constatation initiale et quant aux actifs incorporels par des entreprises à but lucratif. Les normes portant sur l’écart d’acquisition ne diffèrent pas de celles incluses dans le chapitre 3062 précédent. La Société a adopté ce nouveau chapitre sans incidence significative sur les états financiers consolidés. 26 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 1. Principales conventions comptables (suite) (iii) De plus, le 20 janvier 2009, l’ICCA a publié l’abrégé des délibérations no 173 du comité sur les problèmes nouveaux, « Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers » (CPN-173), qui doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à la juste valeur dans les états financiers consolidés intermédiaires et annuels des périodes se terminant après le 20 janvier 2009. Le CPN-173 exige que la Société tienne compte de son propre risque de crédit et du risque de crédit de la contrepartie lors de l’évaluation de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers, y compris les instruments dérivés. La Société a adopté le CPN-173 sans incidence significative sur les états financiers consolidés. 2008 Au 1er janvier 2008, la Société a adopté le chapitre 3031, Stocks, qui remplace le chapitre 3030 et harmonise les normes canadiennes concernant les stocks avec les Normes internationales d’information financière (IFRS). Ce chapitre prévoit des changements quant à l’évaluation et il fournit des indications plus détaillées sur la détermination du coût, y compris sur l’imputation des frais généraux, il réduit le nombre de méthodes permises pour la détermination du coût, il exige l’application de tests de dépréciation et il élargit les obligations d’information de manière à accroître la transparence. Ce changement de politique comptable a résulté en une augmentation de 52 014 $ aux bénéfices non répartis au début de la période 2008. c) Constatation des produits La Société constate ses produits lorsqu’il existe des preuves convaincantes de l’existence d’un accord, que les marchandises sont expédiées aux clients, que le prix est déterminé ou déterminable et que l’encaissement est raisonnablement assuré. d) Espèces et quasi-espèces Les espèces et quasi-espèces comprennent des placements à court terme très facilement monnayables dont l’échéance initiale est de quatre-vingt-dix jours ou moins. e) Stocks Le coût est composé de matières premières, les produits en cours et les produits finis sont évalués au moindre du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût est déterminé selon la méthode de premier entré, premier sorti. Le coût des produits en cours et des produits finis se compose du coût des matières premières et d’une juste part de la main- d’œuvre et des frais généraux de fabrication fixes et variables appropriés. La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé pour les stocks, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. f) Immobilisations Les immobilisations sont constatées au coût. L’amortissement est calculé selon une méthode linéaire, déduction faite de la valeur de récupération estimative de certaines immobilisations : Immobilisations Matériel de production Matériel de bureau Matériel informatique et logiciels Méthode Linéaire Linéaire Linéaire Période De 2 à 15 ans 5 ans 3 ans Les améliorations locatives sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée des contrats de location, jusqu’à concurrence de 5 ans. À partir du premier janvier 2009, la Société a révisé la durée de vie de son équipement de production de 10 années à 15 années pour sa filiale américaine, Imaflex USA. Cette modification prospective d’estimé a résulté en une réduction approximative de l’amortissement de 380 000 $. 27 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 1. Principales conventions comptables (suite) g) Dépréciation d’actifs à long terme La société évalue ses actifs à long terme aux fins de dépréciation lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une dépréciation est constatée à l’égard d’un actif à long terme destiné à être détenu et utilisé lorsque sa valeur comptable excède le total des flux de trésorerie non actualisés qui résulteront de son utilisation et de sa cession. La perte de valeur est calculée en soustrayant la juste valeur de l’actif de sa valeur comptable. h) Devises Les actifs et les passifs monétaires qui sont libellés en devises sont convertis aux taux de change en vigueur à la date du bilan. Les autres éléments figurant au bilan libellés en devises sont convertis aux taux en vigueur à la date des opérations visant chacun de ces éléments. Les produits et les charges libellés en devises sont convertis aux taux de change moyens de l’exercice. Les gains ou les pertes de change sont comptabilisés dans l’état des résultats. i) Impôts sur les bénéfices La méthode axée sur le bilan est utilisée pour calculer les impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, des impôts futurs sont constatés au titre des écarts temporaires entre la valeur comptable des éléments inscrits aux états financiers et leur assiette fiscale respective. Les actifs et les passifs d’impôts futurs sont mesurés au moyen des taux d’imposition en vigueur qui devraient s’appliquer au bénéfice imposable des exercices au cours desquels les écarts temporaires sont censés être recouvrés ou réglés. L’incidence sur les actifs et les passifs d’impôts futurs d’un changement de taux d’imposition est prise en compte dans les résultats de l’exercice au cours duquel ce changement a lieu. Le montant des actifs d’impôts futurs qui est constaté se limite au montant dont la réalisation est jugée comme étant plus probable qu’improbable. Une provision pour moins-value est enregistrée aux actifs d’impôts futurs lorsque la réalisation de l’actif n’est pas considérée plus probable qu’improbable. j) Régimes de rémunération à base d’actions La Société constate ses attributions d’options sur actions selon la méthode de la juste valeur. Conformément à la méthode de la juste valeur, la charge de rémunération est évaluée à sa juste valeur à la date de l’attribution et elle est passée en charges sur la durée de la période d’acquisition des droits des options attribuées. k) Instruments financiers Les actifs et les passifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Par la suite, les instruments financiers classés comme des actifs financiers disponibles à la vente, détenus à des fins de transaction et instruments financiers dérivés, qu’ils fassent ou non partie d’une relation de couverture, sont évalués à la juste valeur au bilan à chaque date de clôture de la période, tandis que les autres instruments financiers sont mesurés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La Société classe ses instruments financiers importants de la façon suivante: Encaisse Comptes débiteurs Dette bancaire Créditeurs et charges à payer Dette à long terme Facilité de crédit Détenus à des fins de transaction Prêts et créances Autres passifs financiers Autres passifs financiers Autres passifs financiers Autres passifs financiers 28 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 1. Principales conventions comptables (suite) l) Coûts de transaction Les coûts de transaction relatifs aux actifs détenus à des fins de transaction sont passés en charge dès qu’ils sont encourus. Les coûts de transaction relatifs aux autres passifs et prêts et créances sont comptabilisés en augmentation de la valeur comptable de l’actif ou en diminution de la valeur comptable du passif et sont constatés sur la durée de vie de l’instrument en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Dans le cas ou la durée de vie d’un passif est non déterminable, les coûts sont comptabilisés à titre de frais de financement reportés. Les frais de financement reportés sont composés principalement de frais légaux et sont amortis linéairement sur la durée de vie de la facilité de crédit. m) Utilisation d’estimations La préparation d’états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus exige de la direction qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants d’actif et de passif qui sont déclarés, sur les informations à fournir au sujet des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers, ainsi que sur les montants des produits et des charges qui sont déclarés pour l’exercice. Les éléments des états financiers qui requièrent davantage l’utilisation d’estimations incluent la provision pour créances irrécouvrables, la durée de vie utile des éléments d’actif aux fins du calcul de l’amortissement et l’évaluation de leur valeur recouvrable nette, l’évaluation de la valeur de réalisation nette des stocks et les impôts futurs. Les résultats réels pourraient être différents de ces estimations. n) Bénéfice par action Le bénéfice de base par action est établi en fonction de la moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation au cours de la période. Le bénéfice dilué par action est calculé selon la méthode du rachat d’actions afin d’évaluer l’effet dilutif des options sur actions. o) Modifications de conventions comptables futures (i) Nouvelles conventions comptables qui seront adoptées dans l’avenir Normes internationales d’information financière Le Conseil des normes comptables du Canada (CNC) convergera vers les IFRS au cours d’une période de transition qui se terminera le 1er janvier 2011, date d’entrée en vigueur des IFRS. La date de basculement s’applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Les IFRS reposent sur un cadre conceptuel semblable à celui des PCGR du Canada, mais comportent des différences importantes quant aux exigences en matière de comptabilisation, d’évaluation et de présentation. Par conséquent, la Société a élaboré un plan de basculement afin d’adopter ces nouvelles normes selon l’échéancier fixé pour ces nouvelles règles. Une équipe de mise en œuvre a été formée. La Société a terminé la phase de délimitation de l’étendue et de diagnostic en 2009. La Société se trouve actuellement dans la phase d’analyse des répercussions et de conception. Lors de son analyse comparative des IFRS et des PCGR du Canada, la Société a décelé un certain nombre de différences. L’incidence sur la situation financière et les résultats d’exploitation futurs de la Société ne peuvent présentement être déterminés ou estimés de façon raisonnable. La Société réévaluera et ajustera continuellement le plan de basculement afin de s’assurer que le processus de mise en œuvre couvre adéquatement les principaux éléments du plan. (ii) Le chapitre 1582, Regroupements d’entreprises Ce nouveau chapitre s’appliquera aux regroupements d’entreprises pour lesquels l’acquisition aura eu lieu pendant ou après les périodes intermédiaires ou les exercices de la Société ouverts à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre améliore la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de l’information relative à un regroupement d’entreprises et à ses effets que fournit l’entité publiante dans ses états financiers. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. 29 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 1. Principales conventions comptables (suite) o) Modifications de conventions comptables futures (suite) (iii) Le chapitre 1601, États financiers consolidés Ce nouveau chapitre s’appliquera aux états financiers des périodes intermédiaires ou des exercices ouverts de la Société à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre établit les normes pour la préparation des états financiers consolidés. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. (iv) Le chapitre 1602, Participations ne donnant pas le contrôle Ce nouveau chapitre s’appliquera aux états financiers des périodes intermédiaires ou des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. L’adoption anticipée est permise. Ce chapitre définit des normes pour la comptabilisation de la participation sans contrôle dans une filiale dans des états financiers consolidés établis postérieurement à un regroupement d’entreprises. La Société n’a pas encore déterminé l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur les états financiers consolidés. 2. Débiteurs Comptes clients, déduction faite de la provision pour créances douteuses Autres 3. Stocks Matières premières et fournitures Produits finis 4. Immobilisations 2009 2008 6 576 547 $ 10 704 696 $ 490 343 (28 937) 7 066 890 $ 10 675 759 $ 2009 2008 6 500 191 $ 3 421 152 $ 4 333 664 3 665 779 10 833 855 $ 7 086 931 $ Coût Amortissement cumulé Valeur comptable nette 2009 Matériel de production 35 823 589 $ 20 011 764 $ 15 811 825 $ Améliorations locatives Matériel de bureau Matériel informatique Biens loués selon un contrat de location-exploitation Matériel informatique et logiciels Matériel roulant 1 127 157 2 642 251 071 371 635 70 500 734 151 2 642 188 871 61 245 16 450 393 006 – 62 200 310 390 54 050 37 646 594 $ 21 015 123 $ 16 631 471 $ Le matériel de production de la société est donné comme garantie contre la dette bancaire et la dette à long terme de la Société. 30 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 4. Immobilisations (suite) Matériel de production Améliorations locatives Matériel de bureau Matériel informatique Matériel de production en cours Biens loués selon un contrat de location-exploitation Matériel informatique et logiciels Matériel roulant 2008 Amortissement cumulé Valeur comptable nette Coût 36 265 611 $ 17 428 857 $ 18 836 754 $ 1 381 620 16 178 2 914 394 239 717 472 10 758 2 467 - 664 148 5 420 447 394 239 38 060 562 18 159 554 19 901 008 367 465 70 500 - 2 350 367 465 68 150 38 498 527 $ 18 161 904 $ 20 336 623 $ 5. Dette bancaire : (a) La Société a obtenu de ses banquiers des marges de crédit d’exploitation pouvant atteindre 8 500 000 $ et portant intérêt à des taux variant du taux préférentiel majoré de 0,5 % au taux préférentiel majoré de 1,3 %. Ces marges de crédit sont garanties par les débiteurs, les stocks et les immobilisations. Les marges de crédit peuvent être revues périodiquement par la banque et payables sur demande. Les marges de crédit sont sujettes aux clauses restrictives tel que mentionné à la note 14. Au 31 décembre 2009, la Société avait prélevé un montant de 5 959 204 $ (4 826 665 $ en 2008) sur ces marges de crédit. (b) Au 31 décembre 2009, la Société ne rencontrait pas certaines obligations en vertu de son entente sur sa marge de crédit au montant de 5 959 204 $ et sa dette à long terme au montant de 1 562 333 $. Le 3 mars 2010, la Société a obtenu une renonciation de la banque couvrant la période jusqu’au 1er janvier 2011. 6. Obligations aux termes d’un contrat de location-acquisition La Société a financé certains actifs en concluant un contrat de location-acquisition pour les logiciels et du matériel informatique qui vient à échéance le 1er juin 2010 et les chariots élévateurs venant à échéance le 28 octobre 2013. Les paiements aux termes de ce contrat sont exigibles comme suit : 2010 2011 2012 Par la suite Total des paiements minimaux exigibles en vertu du contrat de location Moins le montant représentant l’intérêt au taux approximatif de 8 % Valeur actualisée des paiements minimaux exigibles en vertu du contrat de location Moins la tranche échéant à moins de un an $ 62 397 11 378 12 352 25 097 111 124 8 609 102 515 53 686 $ 48 829 Les intérêts débiteurs incluent les intérêts sur les obligations aux termes d’un contrat de location-acquisition s’élevant à environ 11 600 $. 31 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 7. Dette à long terme Emprunt (2009 : 2 303 618 $ ÉUA, 2008 : 2 917 857 $ ÉUA) portant intérêt au TIOL à 30 jours (5,3 % au 31 décembre 2009), révisé mensuellement, majoré de 1,24 %, remboursable en versements mensuels de capital de 53 575 $ (51 190 $ ÉUA) jusqu’en septembre 2013. Cet emprunt est garanti par du matériel de production et par une sûreté complète consentie par la société. (a) Emprunt portant intérêt au taux préférentiel majoré de 0,50 %, remboursable en versements mensuels de capital de 50 000 $ jusqu’en décembre 2011, garanti par du matériel de production. Cet emprunt, qui prend rang inférieur à la dette bancaire, est de surcroît garanti par une hypothèque grevant tous les biens actuels et futurs de Canslit, qu’ils soient meubles ou immeubles, corporels ou incorporels, ce qui inclut le matériel, l’outillage, les stocks et les comptes clients. Emprunts portant intérêt au taux préférentiel majoré de 2,00 % remboursables en versements mensuels de capital de 33 000 $ jusqu’en décembre 2011, garantis par du matériel de production. Emprunt (2009 : 1 046 647 $ ÉUA, 2008 : 1 525 048 $ ÉUA) portant intérêt au TIOL à 30 jours, révisé mensuellement, majoré de 2,00 %, remboursable en versements mensuels de capital et d’intérêts de 48 698 $ (46 530 $ ÉUA) jusqu’en décembre 2011. Cet emprunt est garanti par du matériel de production et une sûreté fournie par la Société. Emprunt portant intérêt au taux préférentiel majoré de 0,50 %, remboursable en versements mensuels de capital de 38 333 $ jusqu’en mars 2010, garanti par du matériel de production. Emprunt portant intérêt au taux préférentiel majoré de 0,75 %, remboursable en versements mensuels de capital de 31 000 $ jusqu’en juin 2010, garanti par du matériel de production. Emprunt portant intérêt au taux préférentiel majoré de 0,50 %, remboursable en versements mensuels de capital de 18 333 $ jusqu’en juillet 2010, garanti par du matériel de production. Emprunt portant intérêt au taux préférentiel majoré de 1,00 %, remboursable en versements mensuels de capital de 11 500 $ jusqu’en avril 2011, garanti par du matériel de production. Emprunt (2009 : 215 970 $ ÉUA, 2008 : 298 660 $ ÉUA) portant intérêt au TIOL à 30 jours, révisé mensuellement, majoré de 2,00 %, remboursable en versements mensuels de capital et d’intérêts de 8 764 $ (8 374 $ ÉUA) jusqu’en avril 2012. Cet emprunt est garanti par du matériel de production et par une sûreté complète consentie par la Société. Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an 32 2009 2008 2 421 103 $ 3 554 343 $ 1 250 000 1 900,000 1 365 603 1 598 400 1 100 026 1 857 116 76 666 536 666 341 000 558 000 128 333 348 334 184 000 322 000 226 984 363 768 7 093 715 2 922 419 11 038 627 3 669 632 4 171 296 $ 7 368 995 $ NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 7. Dette à long terme (suite) a) Le 28 septembre 2006, la Société a emprunté à Wachovia Corporation la somme de 4 300 000 $ ÉUA à taux d’intérêt variable pour une durée de sept ans, par suite d’une facilité d’emprunt à long terme qu’elle avait contractée pour financer ses dépenses en immobilisations. La Société a ensuite conclu un swap de taux d’intérêt de même montant et de même durée. Aux termes de ce swap, la Société reçoit mensuellement un taux d’intérêt variable et paie un taux d’intérêt fixe de 6,54 %. La Société a recours à cet instrument dérivé afin de gérer le risque lié aux fluctuations des taux d’intérêt, l’objectif consistant à fixer les frais d’intérêt sur cette tranche de la dette à long terme. Au 31 décembre 2009, la juste valeur du swap de taux d’intérêt, soit 168 763 $ (161 249 $ ÉUA) (318 889 $ (261 814 $ ÉUA) en 2008), a été inscrite au bilan au poste « créditeurs et charges à payer » et une charge correspondante a été inscrite à l’état des résultats dans les intérêts débiteurs depuis le 31 décembre 2008. Les intérêts sur la dette à long terme se sont élevés à 470 141 $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009 (731 305 $ en 2008). Le montant global des versements exigibles au titre de la dette à long terme au cours de chacun des cinq exercices postérieurs au 31 décembre 2009 et par la suite s’établit comme suit : 2010 2011 2012 2013 2 922 420 $ 2 358 356 1 129 845 683 094 7 093 715 $ 8. Impôts sur les bénéfices La provision pour les impôts sur les bénéfices diffère du montant qui aurait été obtenu si les taux d’imposition fédéral et provinciaux du Canada prévus par la loi avaient été appliqués au bénéfice avant les impôts sur les bénéfices. Les facteurs à l’origine de la différence et les incidences fiscales connexes sont les suivants : Bénéfice avant les impôts sur les bénéfices Taux prévu par la loi Impôts sur les bénéfices calculés Rajustements Éléments non déductibles Gain de change lié à la filiale étrangère Économie d’impôts (charge) non constatée découlant des pertes d’Imaflex Économie d’impôt non constatée découlant des pertes de change Renversement de provision pour moins-value Incidence de l’écart de taux d’imposition à l’étranger Incidence de l’écart des impôts futurs Autres Changement des hypothèses concernant les années prévues pour le renversement 2009 (44 403) $ 30,9 % (13 721) 2008 (1 584 079) $ 30,9 % (489 480) 18 070 - 513 396 33 224 (37 480) (101 373) - (28 157) (25 089) 15 700 971 982 761 724 (403 870) (186 665) (131 667) (30 527) (761) - Charge d’impôts sur les bénéfices 358 870 $ 506 436 $ Composition: Impôts exigibles Impôts futurs Charge d’impôts sur les bénéfices 472 828 $ (113 958) 358 870 $ 521 340 $ (14 904) 506 436 $ 33 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 8. Impôts sur les bénéfices (suite) Les éléments constitutifs des impôts futurs se présentent comme suit : Actifs Pertes reportées prospectivement Réserves fiscales Immobilisations Frais d’émission d’actions Autres Provision pour moins-value Passifs Immobilisations Gain de change non réalisé Passif d’impôts futurs, montant net 2009 2008 2 369 000 $ 776 780 (884 000) - 12 918 (2 253 000) 21 698 $ 2 250 402 $ 812 000 (857 000) 36 645 37 480 (2 135 480) 144 047 $ (954 135) $ $ (1 165 863) $ (3 815) (957 950) (201 680) (1 367 543) (936 252) $ (1 223 496) $ La filiale de la Société, Imaflex USA, dispose de pertes autres qu’en capital de quelque 6 198 000 $ qu’elle peut reporter et utiliser pour réduire le bénéfice imposable d’exercices à venir, qui expirent comme suit : 90 000 $ 1 432 000 1 166 000 2 414 000 1 096 000 6 198 000 $ 2025 2026 2027 2028 2029 34 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 9. Capital-actions Le capital-actions se compose de ce qui suit : Autorisé Un nombre illimité d’actions de catégorie A, comportant droit de vote et privilège de participation, sans valeur nominale; un nombre illimité d’actions de catégorie B, ne comportant pas droit de vote, comportant privilège de participation, sans valeur nominale, pouvant être émises en tout temps en une ou plusieurs séries; et un nombre illimité d’actions de catégorie B, série 1, convertibles au gré du porteur en actions de catégorie A à la condition que le pourcentage d’actions de catégorie A détenues dans le public par suite de cette conversion ne soit pas inférieur à 20 % du nombre total d’actions de catégorie A émises et en circulation. Le tableau suivant présente un sommaire des actions en circulation : Émises et en circulation Actions de catégorie A au début de l’exercice Émission d’actions 2009 2008 Nombre d’actions Valeur comptable Nombre d’actions Valeur comptable 39 350 002 – 39 350 002 7 829 165 $ – 7 829 165 $ 37 350 002 2 000 000 39 350 002 7 329 165 $ 500 000 $ 7 829 165 $ Le bénéfice de base par action a été calculé d’après le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice, soit 39 350 002 (37 410 274 en 2008). Le 19 décembre 2008, l’entreprise a émis 2 000 000 d’actions de catégorie A pour un placement privé souscrit pour une contrepartie en espèces de 500 000 $. Régime d’options sur actions Aux termes du régime d’options sur actions (le « régime ») de la Société, 10 % des actions de catégorie A, qui sont émises et en circulation à l’occasion, sont réservées aux fins des options sur actions. Selon les modalités du régime, le conseil d’administration établit la durée des options et celles-ci ne peuvent être attribuées qu’aux administrateurs, dirigeants et salariés de la Société et de ses filiales. Les options sont attribuées à un prix d’exercice qui ne peut être inférieur à la juste valeur des actions de la Société à la date d’attribution. Les options peuvent être exercées pendant une période maximale de cinq ans et le prix d’exercice doit être réglé en entier au moment de l’exercice. Aux 31 décembre 2009 et 2008, aucune option aux termes du régime n’était en cours. 10. Opérations entre apparentés Au cours de l’exercice et dans le cours normal de ses activités, la Société a conclu des opérations routinières avec des entités appartenant à ses actionnaires. Ces opérations ont été mesurées à leur valeur d’échange, soit au montant de la contrepartie qui a été fixé et convenu par les apparentés, et dont le détail est présenté ci-après : Frais de gestion Loyers 2009 2008 183 371 $ 182 858 $ 708 765 740 355 35 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 11. Engagements a) Les loyers minimums futurs que la Société devra verser conformément aux contrats de location-exploitation portant sur des installations louées auprès d’un apparenté sont approximativement les suivants : 2010 2011 2012 2013 2014 Par la suite 702 283 $ 740 552 748 332 748 332 589 082 1 796 863 5 325 445 $ b) La Société, dans le cours normal des affaires, est également citée dans d’autres réclamations et poursuites qu’elle conteste actuellement. La direction croit que le règlement de ces réclamations et de ces poursuites n’aura aucune incidence négative importante sur la situation financière, les bénéfices ou les flux de trésorerie de la Société. 12. États des flux de trésorerie Le détail de la variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement lié à l’exploitation est présenté ci-après : Débiteurs Impôts Stocks Charges payées d’avance Créditeurs et charges à payer 2009 3 608 869 $ (108 452) (3 746 924) 4 653 210 663 (31 191) $ 2008 (1 658 577) $ 378 856 257 943 131 986 377 543 (512 249) $ 13. Instruments financiers et gestion du risque Cette section établit la divulgation liée à la nature et à la capacité de la Société de réagir aux risques dérivant des instruments financiers, incluant les risques de crédit, les risques de liquidité, les risques de change, les risques de taux d’intérêt ainsi qu’un exposé sur la manière dont la société gère ces risques. (a) Gestion du risque de change Une partie du chiffre d’affaires et des charges de la Société est libellée en dollars ÉUA. Une partie des produits en dollars ÉUA constituent une couverture naturelle des charges libellées dans cette monnaie. La Société n’utilise aucun contrat de change à terme pour gérer le risque de change résiduel. L’état des résultats de la Société comprend une perte de change de 522 246 $ (une perte de 387 207 $ en 2008) que la Société a réalisée dans le cours normal de ses activités Au 31 décembre 2009, la Société avait les instruments financiers suivants libellés en dollars ÉUA. Débiteurs commerciaux Créditeurs commerciaux Dette avec garantie Swap d’intérêt 36 2 861 000 $ (2 584 000) (3 566 000) (161 000) (3 450 000) $ NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 13. Instruments financiers et gestion du risque (suite): (a) Gestion du risque de change (suite): Analyse de sensibilité En supposant que le dollar canadien prenne de l’ampleur au 31 décembre 2009 sur le dollar américain, une augmentation de 5 % augmenterait le bénéfice de 172 500 $. Une diminution de 5 % aurait l’effet inverse. (b) Risque de crédit Le crédit que la Société octroie est fonction d’une évaluation de la situation financière de chaque client et de la capacité qu’elle a d’obtenir une assurance-crédit à l’égard de ce dernier. Une provision pour pertes sur créances est constituée dans les états financiers. Les ventes faites à un client en particulier représentent environ 15 % du chiffre d’affaires total de l’exercice terminé le 31 décembre 2009 (18 % en 2008). Les créances du client en question représentaient environ 7 % des débiteurs au 31 décembre 2009 (12 % en 2008). Au 31 décembre 2009, l’âge des comptes clients s’établit comme suit : Courant 30-60 jours Échu depuis 60-90 jours Échu depuis plus de 90 jours Moins la provision pour créances douteuses Comptes clients moins provision pour créances douteuses (en milliers de dollars) 2 663 $ 2 359 990 1 471 7 483 (906) 6 577 $ Au courant de l’année, 36 000 $ de débiteurs ont été radiés de la provision pour créances douteuses. (c) Risque de taux d’intérêt Le principal risque que court la société relativement aux fluctuations des taux d’intérêt concerne son financement à court et à long terme, qui porte intérêt à des taux variables. Au 31 décembre 2009, les instruments financiers portant intérêt étaient : (en milliers de dollars) Instruments à taux fixe Passifs financiers Instruments à taux variable Passifs financiers Instrument financier dérivé Swap d’intérêt 2 524 $ 10 631 168 37 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 13. Instruments financiers et gestion du risque (suite) (c) Risque de taux d’intérêt Analyse de sensibilité Les instruments financiers non dérivés à taux fixe sont mesurés au coût amorti et par conséquent, les fluctuations du taux d’intérêt affecteront la juste valeur de ces instruments mais n’auront aucune conséquence sur les bénéfices et les capitaux propres. La Société est exposée à des risques des taux d’intérêt en ce qui concerne ses instruments financiers comportant des taux variables ainsi que le swap d’intérêt. Le tableau qui suit démontre l’effet sur le bénéfice d’une augmentation de 100 points de base d’intérêt en supposant que toutes les autres variables demeurent constantes. Une diminution aurait l’effet contraire. Instruments à taux variable Swap d’intérêt Impact total d’une augmentation de 100 points de base du taux d’intérêt Effet (en milliers de dollars) (37) $ 2 (35) $ (d) Risque de liquidité Le risque de liquidité est le risque que la Société soit incapable de rencontrer ses obligations financières à leur échéance. La Société gère son risque de liquidité par la gestion de son capital et de son levier financier (voir note 16). La Société gère aussi son risque de liquidité en surveillant son flux de trésorerie. La Société a des marges de crédit d’exploitation d’un montant de 8 500 000 $. En date du 31 décembre 2009, 5 959 204 $ étaient utilisés. Ces emprunts portent intérêt au taux préférentiel majoré de 0,5 % à 1,3 %. Au 31 décembre 2009, la valeur aux livres et les flux contractuels pour les obligations sont : Valeur aux livres Flux contractuel 6 mois et moins 6-12 mois 1-2 années 2-5 années Plus de 5 années (en milliers de dollars) Passifs financiers non dérivés Dette à long(1) Dette bancaire Créditeurs(2) Passifs financiers dérivés Swap d’intérêt 7 196 $ 5 959 4 983 (8 088) $ (5 959) (4 983) (1 700) $ (5 959) (4 983) (1 700) $ - - (2 666) $ - - (2 022) $ - - 168 (168) (56) (56) (56) - - - - - 18 306 $ (19 198) $ (12 698) $ (1 756) $ (2 722) $ (2 022) $ - $ (1) L’intérêt sur la dette à long terme avec garantie et l’intérêt sur le dérivé financier sont calculés sur le taux en vigueur à la date du bilan. (2) Les créditeurs excluent le swap d’intérêt présenté séparément. 38 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 13. Instruments financiers et gestion du risque (suite) e) Informations sur la juste valeur sur les instruments financiers 2009 2008 Valeur aux livres Juste valeur Valeur aux livres Juste valeur (en milliers de dollars) 7 066 $ 7 066 $ 10 676 $ 10 676 $ 5 959 4 983 7 093 5 959 4 983 7 093 4 827 4 726 11 039 4 827 4 726 11 039 168 168 319 319 Actifs financiers Prêts et débiteurs Débiteurs Passifs financiers Autres passifs financiers Dette bancaire Créditeurs et charges à payer Dette à long terme Instrument financier dérivé Swap d’intérêt Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment précis et au moyen des renseignements disponibles sur l’instrument financier en cause. Ces estimations, étant de nature subjective, ne peuvent être établies avec précision. La Société a conclu que la valeur comptable de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de la juste valeur à la date du bilan en raison de l’échéance à court terme de ces instruments. Quant à la dette à long terme, qui porte intérêt à taux variables, sa valeur comptable se rapproche également de sa juste valeur à la date du bilan. Hiérarchie des évaluations à la juste valeur Les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan consolidé sont classés selon une hiérarchie qui reflète l’importance des données utilisées pour effectuer les évaluations. La hiérarchie des évaluations à la juste valeur se compose des niveaux suivants : Niveau 1 – évaluation fondée sur les prix (non rajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques; Niveau 2 – techniques d’évaluation fondées sur des données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif, directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des dérivés de prix); Niveau 3 – techniques d’évaluation fondées sur une part importante de données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas fondées sur des données de marché observables (données non observables). La hiérarchie qui s’applique dans le cadre de la détermination de la juste valeur exige l’utilisation de données observables sur le marché chaque fois que de telles données existent. Un instrument financier est classé au niveau le plus bas de la hiérarchie pour lequel une donnée importante a été prise en compte dans l’évaluation de la juste valeur. La Société a évalué son swap de taux d’intérêt en utilisant des techniques d’évaluation de niveau 3 basées sur les taux d’intérêt à terme (note 7a)). 39 NO T E S A F F É R E N T E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2008 RAPPORT ANNUEL – 2009 14. Informations à fournir concernant le capital Le but de la Société en gérant le capital est d’assurer la liquidité suffisante pour poursuivre sa croissance tout en conservant une approche prudente envers le levier et les risques financiers. Le capital de la Société est composé de la dette nette et de la part résiduaire des actionnaires. La dette nette est constituée de la dette portant intérêt moins l’encaisse et les équivalences. Les besoins essentiels de la Société pour l’utilisation du capital concernant le financement des immobilisations afin d’accroître la capacité d’expansion, l’intégration et le fonds de roulement. La mesure utilisée par la Société est le BAIIA qui est une mesure hors PCGR, qui signifie : bénéfices avant intérêts, impôts de précision et amortissement. Certains arrangements avec les créanciers concernant la dette à long terme requièrent que la Société rencontre certains ratios. Les ratios sont : – Fonds de roulement avec un ratio d’au moins 1,1 à 1 – Ratio de dette / capitaux propres pas plus de 3,5 à 1 Au 31 décembre 2009, la Société n’a pas rencontré certaines de ses obligations contractuelles et la Société a obtenu une renonciation de la banque (voir note 5). 15. Information sectorielle La Société n’a qu’un seul secteur d’exploitation isolable, soit celui de la conception, de la fabrication et de la vente de matières d’emballage. Les ventes vers les États-Unis se sont élevées à 22 998 365 $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009 (27 235 171 $ en 2008). Les immobilisations aux États-Unis totalisaient 8 906 155 $ au 31 décembre 2009 (10 359 453 $ en 2008). 16. Événements subséquents Durant le mois de janvier 2010 la Société a signé une entente avec laquelle la contrepartie pourrait recevoir 787 000 options suivant certaines clauses de performance. 17. Chiffres correspondants Certains chiffres correspondants de l’exercice terminé le 31 décembre 2008 ont été reclassés pour que leur présentation soit conforme à celle de l’exercice à l’étude. 40 DIRIGEANTS Joseph Abbandonato, Président et chef de la direction Tony Abbandonato, Directeur de la production et secrétaire Gerry Phelps, VP - exploitation Pierre Senécal, VP - ventes Robert Nagy, cma., cia Contrôleur CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’administration établit les objectifs et l’orientation à long terme de la société. Il se réunit régulièrement tout au long de l’année afin d’examiner la progression de la société vers ses objectifs et de recommander des principes et des méthodes visant à optimiser le rendement. Joseph Abbandonato, Président du Conseil d’administration et président Tony Abbandonato, Secrétaire Camillo Lisio Administrateur de la société. Michel Baril Administrateur de la société. Philip Nolan, Associé, Lavery, de Billy Gerry Phelps, VP Gilles Émond, c.m.a., c.a. Administrateur de la société INFORMATION AUX ACTIONNAIRES Comité de vérification et de rémunération : Gilles Émond, c.m.a, c.a., Président; Michel Baril; Philip Nolan Vérificateurs : Deloitte & Touche LLP, Montréal, Québec Conseiller juridique : Lavery, de Billy, Montréal, Québec Inscription à la bourse : Les actions d’Imaflex inc. sont inscrites sous le symbole IFX.A à la TSX Venture Exchange Agent de transfert : Computershare Investor Services Siège social : Téléphone : Télécopieur : Courriel : Site internet : Filiales : Imaflex Inc. 5710 Notre Dame Ouest Montréal, Québec, Canada H4C 1V2 (514) 935 – 5710 (514) 935 – 0264 info@imaflex.com www.imaflex.com Canslit inc. Imaflex USA, inc. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES L’Assemblée générale annuelle des actionnaires aura lieu le mardi 8 juin 2010 à 14 h, au Hyatt Regency Montreal, Salon des Arts, niveau 6, 1255 Jeanne-Mance, Montréal, Québec, H5B 1E5. 41
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